Selon une analyse réalisée par l’Inail, le nombre d’accidents mortels causés par des chutes de hauteur a diminué entre 2005 et 2014.
Cependant, malgré cette amélioration, de nombreux décès surviennent encore sur les chantiers de construction. Le secteur le plus touché est celui de la construction, qui représente plus de 65% des accidents et 52,4% des chutes de hauteur.
Rappelons ce que l’on entend par travail en hauteur.
L’analyse des données d’Infor.MO confirme que le problème du travail en hauteur, c’est-à-dire d’une hauteur de plus de deux mètres au-dessus d’une surface stable, est malheureusement toujours d’actualité.
Le système de surveillance a en effet enregistré que les décès dus à des chutes de hauteur représentent environ un tiers des accidents mortels sur le lieu de travail et que dans environ 30% des cas, la chute s’est produite depuis des toits ou des couvertures en général. Mais ce n’est pas tout ! 28,6 % des chutes sont dues à la non-utilisation des EPI (équipements de protection individuelle), qui ne sont pas remis au travailleur par l’entreprise. Et un bon 20 % des chutes sont dangereuses en raison de l’absence de points d’ancrage pour les lignes de vie, les garde-corps et la protection en hauteur.
Mieux vaut prévenir que guérir.
Toute entreprise qui expose ses employés au risque d’une chute de hauteur a le devoir de sécuriser tous les travailleurs, en commençant par le choix d’équipements de travail adaptés et adéquats pour créer des conditions de travail sûres, indépendamment de la nature spécifique de l’accident.
Pour prévenir et réduire ces situations désagréables, il est nécessaire d’utiliser des EPI (dispositifs de protection collective) tels que des filets anti-chute, placés sous le toit. S’il n’est pas possible d’utiliser ces systèmes, on utilise alors des EPI (Équipements de protection individuelle) pour prévenir les chutes, qui peuvent être :
Un harnais de corps ;
un connecteur :
longe ;
dispositifs rétractables ;
guides ou lignes de vie flexibles ;
guides ou lignes de vie rigides ;
dispositif d’ancrage
Ces derniers doivent toutefois respecter les exigences décrites à l’article 76 du décret législatif 81/2008, qui contient toutes les règles relatives à la sécurité sur le lieu de travail.
Attention aux conséquences !
Imaginez que vous êtes un employé d’une entreprise de construction et qu’on vous demande de monter sur un toit sans aucune forme de protection. Pendant le travail, vous tombez et vous vous blessez gravement. Selon la loi régissant la sécurité des travailleurs, vous ou la personne impliquée dans l’accident avez tout à fait le droit de porter plainte pour délit d’atteinte à la personne et d’être indemnisé pour le préjudice subi.
L’entreprise elle-même est responsable du fait qu’elle n’a pas pris les précautions nécessaires pour prévenir les accidents, ce qui constitue une infraction pénale. En fait, l’entreprise elle-même peut être considérée comme « coupable », même si elle n’est pas une personne physique.
Sans parler de l’employeur. Il a l’obligation, inscrite à l’article 2087 du code civil, de protéger l’intégrité physique et la personnalité morale de ses employés. Si tout cela fait défaut, une infraction est automatiquement commise.
La responsabilité pénale de l’employeur sera engagée jusqu’à être accusé d’homicide involontaire si le salarié décède, même après un certain temps, des suites de l’accident ou de la maladie, ou de blessures coupables si le salarié souffre d’une incapacité temporaire ou permanente de son corps ou de son esprit.
Nous assurons la sécurité de tous.
C’est une mission constante pour nous, chez Spider Linee Vita, de sensibiliser les entreprises à ce sujet, car nous ne devons jamais sous-estimer la sécurité et la santé de nos travailleurs.
Nous sommes toujours disponibles pour tous ceux qui ont besoin de nous !
Si vous cherchez une consultation ou des cours de formation et de mise à jour, n’hésitez pas à nous contacter au numéro 0363 938 882 ou à nous écrire à progettazione@lineevita.it.